un pique-nique contre le pont d'Achères
est organisé par CEAS "Construisons Ensemble un Andrésy Solidaire"
le 29/06/2014
de 10h30 à 16h
Quai de l'écluse
On vous y attend nombreux
Le travail effectué par « Construisons Ensemble un Andrésy Solidaire » (CEAS) avec l’ensemble des andrésiens durant la campagne des municipales doit être poursuivi.
Le but de cette lettre qui paraîtra régulièrement est de vous tenir informés, en complément de notre site, de ce qui se passe sur ce territoire et dans notre ville, et de servir de base à de futurs débats avec vous.
Nous vous invitons à nous rejoindre pour faire vivre les idées de justice, de solidarité et de démocratie, tant mises à mal dans ces temps difficiles.
Budget 2014 : où va-t-on ?
Les conseils municipaux des 29 avril et 22 mai ont en grande partie été consacrés à l’examen du budget 2014. Le conseil communautaire de la CA2RS du 28 avril aussi.
CA2RS : Les impôts vont augmenter !
| Andrésy : continuité et manque d’idées innovantes l’emportent
|
Pour CEAS, les orientations budgétaires doivent être débattues bien en amont du budget pour bien prendre en compte les réels besoins des citoyens. Attaquons dès aujourd’hui le débat budgétaire pour 2015 et les années à venir en équilibrant les quartiers, en développant solidarité, santé, éducation, ….
A force de ne rien faire, la municipalité n’est pas prête pour la rentrée prochaine. La demande de report d’un an vient d’être refusée par l’académie.
Il y a là une mauvaise volonté évidente pour ne pas mettre en œuvre la loi. Quand la politique partisane l’emporte sur l’intérêt des enfants !
Pour CEAS, c’est la responsabilité de la municipalité de faire travailler ensemble enseignants, animateurs, parents et associations afin de donner à tous les enfants, dans une semaine scolaire mieux répartie, les moyens de s’épanouir.
Inquiétons-nous du départ de deux médecins généralistes sur Andrésy sans remplaçant. La municipalité s’en désintéresse.
CEAS y a réfléchi et propose des solutions (voir L'offre médicale de proximité).
Curieuse conception de l’égalité femmes-hommes dans les postes de décision quand le maire et les 1er et 2ème adjoints sont des hommes, et que l’on renvoie la seconde de liste à la 4ème place !!! | Pourquoi les dates et les ordres du jour des conseils municipaux ne figurent-ils pas sur le site de la ville ? | Le compte administratif 2013 et le budget 2014 ont été votés en conseil municipal. Pourquoi ne les retrouve-t-on pas sur le site de la ville ? |
Les élus majoritaires se sont attribués à eux seuls l’ensemble des postes de représentation du conseil municipal. Curieuse conception de la place à donner aux élus minoritaires. | CEAS dénoncera chaque manque de démocratie. La participation des citoyens à la vie de leur commune, à l’élaboration du budget communal, à la définition des priorités et à la conception des projets est la base de toute démocratie moderne. | Pourquoi l’étude prospective des comptes de la ville jusqu’en 2020 réalisée à grands frais juste avant la campagne électorale n’est pas facilement accessible aux citoyens ? |
A la question qu’ont coûté les travaux du centre-ville, la réponse du Maire est : « on le demande depuis plusieurs mois à la CA2RS mais on n’a pas reçu de réponse ». | À la question que coûte l’opération « Sculptures en île », la réponse du Maire est : « On ne le sait pas, mais un bilan sera fait ». (nos estimations, suite à notre audit des comptes de la ville, montaient le coût de cette opération à 80 000 €). |
Le conseil municipal du 29 avril a donné l’orientations des investissements de la ville pour les années à venir. C’est dépensier et très loin des besoins immédiats des andrésiens. Ahurissant !
Pour l’essentiel :
| CEAS continue de dénoncer cette politique du tout centre-ville ne répondant pas aux besoins des andrésiens. N’a-t-on pas d’autres priorités pour les investissements de la ville : isolation thermique des bâtiments municipaux (la facture énergétique de la ville est de 500 000 €/an), le développement des capacités d’accueil des jeunes enfants, la politique de santé, politique des jeunes, la politique sociale, l’aménagement des écoles, … |
Nous donnons ici le résultats des européennes à Andrésy bureau par bureau.
Nous vous attendons nombreux et nombreuses à cette réunion !
Lundi 19 mai à 20h30
au local syndical de l'hôpital de Poissy (en face des urgences)
Le Collectif de défense de l'hôpital public de Poissy St Germain a maintenant 3 ans.
Au cours de ces trois années, il a réussi à faire naître un vrai débat, d'abord sur les questions propres de cet hôpital, notamment, sur la situation désastreuse du services de urgences, mais aussi sur les questions plus larges qui touchent aux questions de la santé.
Il a réuni près de 8000 signatures, sur la pétition proposée à la population sur les marchés de Poissy, St Germain, Achères; aux portes des hôpitaux eux-mêmes, à Poissy et St Germain; au théâtre de Poissy; aux usines PSA, etc.
Il a organisé des réunions publiques à Poissy (200 personnes), St Germain (120 personnes), Achères (50 personnes).
Grâce à ce travail de terrain, le collectif a été reconnu comme interlocuteur nécessaire,notamment par le directeur de l'hôpital, qui a reçu une délégation en juin 2012.
Le collectif a impulsé la rencontre avec d'autres collectifs ou personnels des hôpitaux de la région ainsi que le soutien à leurs actions : Maisons Laffitte, pour la défense de l'hôpital des courses; Sartrouville, pour la défense des centres de santé; Mantes, pour la défense de l'hôpital et son service de coronographie, Meulan-Les Mureaux sur leurs conditions de travail
Avec ces collectifs, il a participé à l'organisation des Assises de la Santé du 18 janvier 2014, où se sont retrouvées plus de 100 personnes... qui par la similitude des situations et leur imbrication, ont montré la nécessité d'une coordination départementale.
Aujourd'hui, la situation impose de trouver un second souffle.
C'est pourquoi nous vous proposons une réunion de tous ceux qui ont participé, régulièrement ou non, aux actions résumées ci-dessus, pour poursuivre ensemble le combat, plus que jamais nécessaire pour la défense de l'hôpital public de Poissy St Germain.
Outre une rapide appréciation du bilan de notre action, nous réfléchirons aux actions à engager (informations à la population sur la situation, toujours bloquée, initiative publique dans une nouvelle ville, relance d'une pétition, réflexion spécifique sur les EHPAD, publication d'une brochure sur les assises santé de janvier 2014...).
Nous vous proposons également un temps de réflexion sur la question de la psychiatrie, avec la participation de salariés, suite au mouvement social du service de l'hôpital de Poissy.
Hausses d'impôts, dettes supplémentaires, associations sacrifiés ! Eh oui après les promesses la droite revient fort !
Curieuse cérémonie que ce 8 mai à Andrésy où l’orateur a mis à l’honneur le combat contre l’expansion du communisme au Vietnam dans les années 50.
Sans dénier la vaillance des soldats français, la guerre faite par la France au Vietnam fut essentiellement une guerre coloniale voulue par des politiques rétrogrades qui confondaient grandeur de la France et empire colonial et qui défendaient des intérêts économiques de grandes firmes privés. C’est la clairvoyance de Mendès-France, dont l’orateur n’a pas bien-sûr parlé, qui a permis à la France de sortir de de cette guerre.
Tout comme en Algérie, la sortie de la France de l’époque coloniale a été mal menée et nous en supportons encore les conséquences.
Que des nostalgiques refassent l’histoire comme ils le fantasment, pourquoi pas. Mais que la municipalité d’Andrésy cautionne de tels propos !! Le 8 mai, c’est essentiellement la fête de la paix et la victoire contre le nazisme.
La droite revient en force : en abattant l’arbre de la laïcité à Carrières sous Poissy, en annulant les cérémonies commémorant l’abolition de l’esclavage à Villers-Côtterets, en annulant la construction de la mosquée à Mantes-la-Ville, …
Il nous faut nous mobiliser pour nous y opposer.
La présentation du budget primitif 2014 au conseil municipal du 29 avril 2014 a été très significative du fonctionnement de notre municipalité :
Bref le contraire de ce qu’il faut faire en matière de débat démocratique.
En ce qui concerne le budget de fonctionnement nous avons constaté une stratégie budgétaire qui peut se résumer à « on continue comment avant sans changement ».
Nous sommes dans une période où les économies publiques sont une nécessité et les besoins des habitants en termes de santé, d’éducation, de petite enfance, de politique social, … sont croissants. Au lieu de cela, la municipalité reconduit le budget à l’identique à l’an passé à quelques ajustements de détail, sans effort particulier d’économies, notamment grâce aux mutualisations avec l’agglomération de communes CA2RS, et sans prise en compte de ces besoins nouveaux.
En ce qui concerne le budget investissements, le fonds de roulement que donne la vente des terrains de l’ancien collège permet à la municipalité de continuer ces projets de prestige localisés au centre-ville d’un montant élevé, non indispensables et parfois dangereux en oubliant les besoins des quartiers vis-à-vis de la santé, de la jeunesse, et en repoussant à 2017, lorsque la manne de la vente des terrains du collège aura fondu, les évolutions structurelles nécessaires de nos finances.
C’est du n’importe quoi, frisant l’incompétence.
Le budget de fonctionnement
La longue présentation du budget, poste budgétaire par poste budgétaire, est très significative de la façon dont a été réalisé ce budget. On a reconduit les dépenses de l’an passé en les ajustant à la marge pour tenir compte des dépenses réellement réalisées en 2013 et des quelques évolutions connues.
A la question « que recouvre les dépenses de tel poste ? » la réponse de la municipalité est « je ne sais pas, mais l’an passé on a dépensé une somme équivalente ».
Dans ces conditions :
La conclusion est comme on pourrait s’en douter, qu’il n’y a pas d’évolution d’ensemble : l’immobilisme !
Une démarche volontaire de budget : c’est tout le contraire :
Les investissements
La vente des terrains de l’ancien collège permet de maintenir un taux d’investissement fort pour 2014 et de lancer des projets d’investissements importants sur les trois années à venir.
Alors que la période devrait être à l’économie des dépenses publiques, la municipalité se lance dans une série d’investissement localisés majoritairement sur le centre-ville qui ne répondent pas aux besoins des habitants (économie d’énergie, santé, aménagement le Valois, écoles, …). C’est du gaspillage de l’argent public.
Ces deux projets ont leur raisons d’être, encore faut-il le concevoir dans un aménagement global des Valois. Compte-tenu des montants envisagés il est possible de faire un beau projet. A notre connaissance des projets de la municipalité cette globalité n’existe pas. Les projets de la municipalité sont à réétudier.
Rien sur les investissements d’économies d’énergie des bâtiments publics, ni sur l’aménagement des Valois pourtant nécessaires.
Le prolongement du projet centre-ville est visiblement repoussé.
Lors de la séance du conseil communautaire du 28/04/2014, ont été voté des augmentations importantes des impôts locaux :
A contrario des discours politiques de la droite prônant une réduction drastique de la dépense publique, ses élus locaux préfèrent augmenter les impôts et réduire le pouvoir d’achat du citoyen à faire les efforts de gestion nécessaires dans la gestion des comptes.
Lors de la campagne électorale des municipales, nous avions souligné la fragilité des comptes de la CA2RS et remis en cause sa politique de développement de territoires éloignée des besoins des habitants et disproportionnée par rapport aux capacités de l’agglomération. Nous nous opposons fermement à de telles décisions.
Les raisons de ces augmentations sont claires : la CA2RS s’est lancé dans toute une série de projets plus ou moins discutables sans en avoir vraiment les moyens (et chaque maire a essayé d’en tirer parti pour sa commune). Cette course en avant a conduit à augmenter les dépenses alors que le contexte était à la réduction des recettes (réduction des dotations de l’Etat, restriction de la clause de compétence générale). Cet effet ciseau met les finances de la communauté en péril.
La communauté a préféré augmenter les impôts, en début de mandature, au lieu de différer les projets en cours sous prétexte fallacieux que cela lui donnerait plus de poids dans les négociations de fusion d’intercommunalités à venir en 2015.
Non seulement ces projets de développement risquent de défigurer notre environnement mais en plus il nous coûte chers : nous sommes bien loin des leçons de bonne gestion que nous prône la droite sous tous les tons.